LA TONNELLERIE

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À propos de cette oeuvre

Technique mixte : photographies nocturnes, interventions numériques, impression jet d’encre sur canevas, peinture aérosol et vernis. L’édition originale est limitée à 25 exemplaires (tous formats confondus) et chacune des oeuvres de la série est légèrement différente des autres. Pour plus de détails [email protected].

Photographies prises par Pascal Normand en 2019 dans le quartier Hochelaga à Montréal, Qc.

 

Inévitablement associé à Sucre Lantic (voir « LANTIC MTL« ) puisque directement en face sur la rue Notre-Dame (côté nord), ce bâtiment vieux de plus de 130 ans (1888) est un autre joyau du patrimoine industriel du secteur est de Montréal. Contrairement à la raffinerie toujours active, cette structure, dernier témoin matériel au Québec de la fabrication de tonneaux qui étaient utilisés pour le transport de marchandises diverses, est abandonnée depuis plus de 50 ans. On apprenait en 2012 que le ministère du Transport du Québec (MTQ), propriétaire de la Tonnellerie, avait grandement négligé l’état des lieux, menant à une demande de ce dernier de démolir complètement l’édifice… Ce à quoi l’arrondissement s’est opposé. Pour une question de sécurité publique, c’est donc 30% de la superficie totale qui fut alors démolie. La Tonnellerie revivra bientôt puisque le bâtiment anciennement à vocation industrielle aura une nouvelle mission communautaire et hébergera l’organisme Le Boulot vers… qui a pour mission l’insertion des jeunes en difficulté âgés de 16 à 25 ans. 

Ce lieu mythique, tant par ses caractéristiques architecturales d’origines (la multitude de portes et fenêtres, dont plusieurs possèdent des linteaux à arc surbaissés en briques et leur quincaillerie d’origine, la corniche de couronnement, soigneusement ornementée de motifs de briques comme ceux que l’on retrouve sur d’autres bâtiments originaux du complexe de la raffinerie et sa cheminée à plan carré, un important repère dans le paysage; l’enveloppe, composée d’épais murs porteurs en maçonnerie rouge et ponctuée de tirants d’acier) que par les traces des graffiteurs marquant l’appropriation du territoire par leur art éphémère, était dans ma mire depuis belle lurette…

J’avais déjà depuis les dernières années, à maintes reprises, posé mon focus sur ce sujet. Plusieurs séries de clichés longuement exposés ont capturé l’état des lieux, mais sans jamais satisfaire mes exigences créatives; l’âme de la tonnellerie n’émanait pas. Cette fois, je l’ai senti. Le sentez-vous?*

*Vous ne le sentirez peut-être pas ici. Vaudrait mieux venir constater dans mon atelier ou dans une exposition… 😉

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