590,00 $ – 4 500,00 $
Technique mixte : photographies nocturnes, interventions numériques, impression jet d’encre sur canevas, peinture aérosol et vernis. L’édition originale est limitée à 25 exemplaires (tous formats confondus) et chacune des oeuvres de la série est légèrement différente des autres. Pour plus de détails: [email protected].
Photographies prises par Pascal Normand en 2021 à Montréal, Qc.
Deuxième et dernière œuvre tirée de mon passage sur le toit de la Tour de la Bourse. La première offrait une vue spectaculaire sur la vie industrielle de la métropole (AMALGAME MONTRÉAL), alors qu’ici, une horde de gratte-ciels dessine l’identité de la ville. Un vibrant decrescendo qui s’apaise vers l’horizon. On est dans le type skyline (panorama urbain), mais plutôt que d’en être spectateur comme dans MTL III ou MTL IV, on se retrouve DANS le skyline!
Haute la ville, haut dans la ville. HAUTEVILLE. Je suis originaire de (feu) Notre-Dame-des-Laurentides/Charlesbourg/Québec. Québec, la ville là où nous avons littéralement ce que nous appelons la Haute-Ville (en opposition à la Basse-Ville et vice-versa). Rien de plus simple pour un gamin que de comprendre ce concept toponymique; la Haute-Ville est haute et la Basse-Ville est basse. Dans l’ensemble, ces zones urbaines représentent grosso modo le centre-ville de Québec, surtout la partie dite haute. Si simple… Une confusion m’est toutefois venue plus tard lorsque j’ai appris qu’en anglais, on disait « downtown » pour signifier un centre-ville… J’essaie encore de m’en remettre. De toute façon, ici, c’est Montréal, là où s’allongent des pentes ascendantes sur des artères qui descendent et où l’on descend sans pédale sur son Bixi des rues qui montent… MERDE! C’est pourtant qu’une simple question de bon sens, qu’il soit unique ou autres! (vous n’êtes pas montréalais et ne comprenez pas de quoi je parle; écrivez-moi!)
Ok, trêve de clavardage, je dois préparer mes bagages pour descendre à Québec… OU PAS!
Telles des escapades intuitives où chaque cliché devient une étape distincte dans le processus créatif, les sorties nocturnes dédiées à la capture des sujets s’apparentent à une chambre noire à ciel ouvert. Dès lors, la nuit devient une scène riche en rencontres inspirantes, prête à révéler les nuances subtiles et délicates des ombres et de la lumière.
Avec ce travail terrain, la vision créative préméditée de l’artiste photographe passe à travers un œil incarné par ses lentilles. Conséquemment, chacun des clics devient un ingrédient artistique, témoin de l’émerveillement que seule la pénombre et sa discrétion peut offrir. C’est alors que les détails émergent avec une lenteur délibérée à travers les multiples longues expositions. Elles deviennent les strates d’où provient chaque œuvre en devenir et singulièrement, elles illustrent par une composition poétique de silhouettes qui valsent dans la lumière, une symphonie visuelle transcendant l’âme et l’imaginaire que propose l’ambiance de la nuit. Notamment, Pascal Normand artiste photographe, mais par dessus tout, Pascal Normand artiste visuel.