350,00 $ – 3 900,00 $
Technique mixte : photographies nocturnes, interventions numériques, impression jet d’encre sur canevas, peinture aérosol et vernis. L’édition originale est limitée à 25 exemplaires (tous formats confondus) et chacune des oeuvres de la série est légèrement différente des autres. Pour plus de détails: [email protected].
Photographies prises par Pascal Normand en 2016 à Granby, Qc.
L’Imperial Tobbaco est présente à Granby depuis 1895. Elle comprend cinq bâtiments. Depuis 2010, la majeure partie appartient à Pierre Laflamme, promoteur Montréalais. On y retrouve des lofts et ateliers d’artistes. Après la fermeture de l’usine, elle a été la propriété de l’homme d’affaire Gérald Scott pendant 38 ans. Il possède toujours la chaufferie et une rumeur courre comme quoi il voudrait en faire un lieu culturel (*mise à jour en date de juillet 2018 : la chaufferie est maintenant la propriété de Mathieu Couture et le bâtiment deviendra sous peu une distillerie – « Distillerie de la Chaufferie« . Gin, Vodka et Rye à l’érable y seront produits à partir de d’ingrédients locaux). Le bâtiment situé au 150 St-Jacques et présent à gauche sur cette oeuvre accueille maintenant, entre autre, le réputé restaurant Attelier Archibald du chef Laurent Godbout. Nouvellement est venu se greffer aussi dans ce bâtiment, le Social Bar et Cie, un bar à tapas.
Cette oeuvre représente bien le lègue industriel de Granby et sa conservation patrimoniale actuelle. On peut presque sentir et voir encore les milliers de travailleurs qui marchaient, boite à lunch à la main, vers ces lieux chaque matin. Ces bâtiments ont forgé un Granby prospère et lui ont permis de se démarquer.
Un petit coup pour se chauffer le coeur en dégustant une petite lampée de gin… Sous peu! On a en attendant un souvenir gravé à jamais de ce bâtiment et de ces voisins avant toute transformation.
Telles des escapades intuitives où chaque cliché devient une étape distincte dans le processus créatif, les sorties nocturnes dédiées à la capture des sujets s’apparentent à une chambre noire à ciel ouvert. La nuit devient alors une scène riche en rencontres inspirantes, prête à révéler les nuances subtiles et délicates des ombres et de la lumière.
Partant de la vision créative préméditée de l’artiste photographe, en passant par un œil incarné par ses lentilles, chacun des clics devient un ingrédient artistique, témoin de l’émerveillement que seule la pénombre et sa discrétion peut offrir. Les détails émergent avec une lenteur délibérée à travers les multiples longues expositions. Elles deviennent les strates d’où provient chaque œuvre en devenir et illustrent par une composition poétique de silhouettes qui valsent dans la lumière, une symphonie visuelle transcendant l’âme et l’imaginaire que propose l’ambiance de la nuit.