!!! SOLD OUT !!!
***LES 25 OEUVRES ONT ÉTÉ VENDUES – POUR VÉRIFIER SI DISPONIBILITÉ D’ACQUISITION, VEUILLEZ ME CONTACTER.***
Technique mixte : photographies nocturnes, interventions numériques, impression jet d’encre sur canevas, peinture aérosol et vernis. L’édition originale est limitée à 25 exemplaires (tous formats confondus) et chacune des oeuvres de la série est légèrement différente des autres. Pour plus de détails: [email protected].
Photographies prises par Pascal Normand en 2011 dans le Vieux-Montréal, Montréal, Qc.
L’enseigne Farine Five Roses fait partie du paysage montréalais depuis 1948. L’enseigne étant à l’origine Farine Five Roses Flour, le mot « flour » a été retiré en 1977 suite à la réglementation qui impose les communications en français, laissant un important espace entre l’enseigne et le toit de l’édifice. La menace du retrait complet en 2006 n’a fait que renforcir le sentiment d’appartenance à la ville par ses habitants.
Il y a quelque chose de très cinématographique à l’idée de se retrouver en hauteur parmi une enseigne qui est aussi un symbole identitaire de la ville. Comme si notre identité se retrouvait aussi là haut avec elle. En ajoutant une silhouette, j’espère que chacun s’imaginera être ce personnage rebelle et courageux qui accomplit un fantasme urbain; se retrouver seul, face à la ville et ses nombreuses possibilités.
Quand on observe les images représentatives d’Hollywood, on y voit souvent ces grosses lettres blanches qui nous confirment être bel et bien là. Nul besoin d’avoir les lettres de la ville écrite en rouge, lorsque nous voyons Farine Five Roses, nous sommes bel et bien à Montréal.
Telles des escapades intuitives où chaque cliché devient une étape distincte dans le processus créatif, les sorties nocturnes dédiées à la capture des sujets s’apparentent à une chambre noire à ciel ouvert. La nuit devient alors une scène riche en rencontres inspirantes, prête à révéler les nuances subtiles et délicates des ombres et de la lumière.
Partant de la vision créative préméditée de l’artiste photographe, en passant par un œil incarné par ses lentilles, chacun des clics devient un ingrédient artistique, témoin de l’émerveillement que seule la pénombre et sa discrétion peut offrir. Les détails émergent avec une lenteur délibérée à travers les multiples longues expositions. Elles deviennent les strates d’où provient chaque œuvre en devenir et illustrent par une composition poétique de silhouettes qui valsent dans la lumière, une symphonie visuelle transcendant l’âme et l’imaginaire que propose l’ambiance de la nuit.