490,00 $ – 3 400,00 $
Technique mixte : photographies nocturnes, interventions numériques, impression sur canevas, peinture aérosol et vernis. Cette oeuvre originale est disponible en édition de 25 (toutes grandeurs confondues). Chacune des oeuvres de la série est légèrement différente des autres. Également disponible sur papier Fine Art marouflé sur panneau de bois (pour plus de détails : [email protected]).
Photographies prises par Pascal Normand en 2012 dans le quartier Rosemont-La-Petite-Partie à Montréal, Qc.
Construit en 1886 dans le secteur Angus à Montréal. Cet ancien hôpital (Hôpital des varioleux) a changé quelques fois de vocation depuis le contrôle de l’épidémie. Aussi centre de toxicomanie et hébergement pour itinérants, il a également servi de refuge pour les squatteur en 2001, manifestant contre la crise du logement. Le service de prévention des incendies déclare l’édifice non conforme aux règlements en vigueurs et placarde alors le bâtiment. Il est maintenant détruit et fait place à des unités de condos qui dont le promoteur a respecté l’architecture du bâtiment.
En captant sa solitude, son abandon, je voulais démontrer les multiples vies de cet édifice. Le traitement usé de la toile vient se marier aux fenêtres placardés et aux graffitis. Les couleurs vives et le vert qui l’entourent nous font voir la beauté de cet édifice.
Nous rappeler le début de cette épidémie arrivé par train de Chicago. Prolonger la vie de ce bâtiment malheureusement laissé aux oubliettes. Faire ressortir son âme et le désir jadis de lui trouver une nouvelle fonction.
Telles des escapades intuitives où chaque cliché devient une étape distincte dans le processus créatif, les sorties nocturnes dédiées à la capture des sujets s’apparentent à une chambre noire à ciel ouvert. La nuit devient alors une scène riche en rencontres inspirantes, prête à révéler les nuances subtiles et délicates des ombres et de la lumière.
Partant de la vision créative préméditée de l’artiste photographe, en passant par un œil incarné par ses lentilles, chacun des clics devient un ingrédient artistique, témoin de l’émerveillement que seule la pénombre et sa discrétion peut offrir. Les détails émergent avec une lenteur délibérée à travers les multiples longues expositions. Elles deviennent les strates d’où provient chaque œuvre en devenir et illustrent par une composition poétique de silhouettes qui valsent dans la lumière, une symphonie visuelle transcendant l’âme et l’imaginaire que propose l’ambiance de la nuit.