1 700,00 $ – 4 800,00 $
***ÉDITION DE 3***
Technique mixte : photographies nocturnes, interventions numériques, impression jet d’encre sur canevas, peinture aérosol et vernis. L’édition originale est limitée à 3 exemplaires (tous formats confondus) et chacune des oeuvres de la série est légèrement différente des autres. Pour plus de détails: [email protected].
Photographies prises par Pascal Normand en 2015 à Havre-aux-Maisons aux Iles-de-la-Madeleine, Qc.
Au pied de la Butte Ronde, cette embarcation flamboyante marque la courbe qui joint un secteur résidentiel (plus loin sur la gauche) et une route panoramique meublée de magnifiques falaises.
Le bateau occupe visiblement une nouvelle vocation… Une retraite bien méritée? Le nom du chemin: Les Échoueries. Une histoire se cache-t-elle derrière cet ancien ouvrier des mers et l’appellation de cette route? Je n’en sais rien encore, mais je cherche!
Et je trouverai…
EDIT: Voilà aujourd’hui le 25 avril 2017. Après quelques recherches et échanges de courriels avec madame Nicole Gravel, sa correspondance m’éclaire sur l’histoire de ce bateau :
« Ce que j’ai entendu de son ancien propriétaire Daniel Lafrance, de qui j’ai acheté en 2004: c’est le premier homardier de 42 pieds à être arrivé aux Iles de la Madeleine autour de 1972, si ma mémoire est bonne. Les bateaux de pêche à ce moment-là, mesuraient plutôt 26 pieds. Il est donc apparu à tous comme un « monstre » . Il a été construit en Nouvelle-Écosse. Daniel Lafrance, pêcheur et mineur (et chansonnier de grand talent) l’a utilisé entre autres pour la pêche aux couteaux de mer. Mais il a été arraisonné par Pêches et Océan, faute de permis. On l’a donc déposé sur le terrain à peu près où il est actuellement. De mon côté, quand j’ai acheté le terrain avec le bateau, Daniel Lafrance l’a vidé de tous les instruments, moteur, etc. etc. Je voulais en faire une maisonnette. Mais l’odeur du diesel était trop fort. Je l’ai repeint en 2007″.
Telles des escapades intuitives où chaque cliché devient une étape distincte dans le processus créatif, les sorties nocturnes dédiées à la capture des sujets s’apparentent à une chambre noire à ciel ouvert. Dès lors, la nuit devient une scène riche en rencontres inspirantes, prête à révéler les nuances subtiles et délicates des ombres et de la lumière.
Avec ce travail terrain, la vision créative préméditée de l’artiste photographe passe à travers un œil incarné par ses lentilles. Conséquemment, chacun des clics devient un ingrédient artistique, témoin de l’émerveillement que seule la pénombre et sa discrétion peut offrir. C’est alors que les détails émergent avec une lenteur délibérée à travers les multiples longues expositions. Elles deviennent les strates d’où provient chaque œuvre en devenir et singulièrement, elles illustrent par une composition poétique de silhouettes qui valsent dans la lumière, une symphonie visuelle transcendant l’âme et l’imaginaire que propose l’ambiance de la nuit. Notamment, Pascal Normand artiste photographe, mais par dessus tout, Pascal Normand artiste visuel.